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Stage M1 : Etude de la détection de particules dans un calorimètre dans des collisions de haute énergie au sein de l'expérience ALICE auprès du LHC 

 

Les expériences menées sur les accélérateurs SPS et RHIC ont montré que lorsque l'on crée, par collisions d'ions lourds ultra-relativistes, un volume contenant une densité d'énergie suffisamment grande, un plasma de quarks et de gluons (QGP) est formé : un milieu dense dans lequel les partons sont déconfinés, analogue pour l'interaction forte d'un plasma électromagnétique.

ALICE est l'expérience dédiée à l'étude du QGP installée sur le collisionneur LHC du CERN. Les collisions Plomb-Plomb permettent, après comparaison avec les collisions de réference proton-proton et proton-Plomb, d'étudier de manière quantitative les propriétés du QGP et de l'interaction forte. Les particules et jets de particules de très grande énergie, produits en grande quantité au LHC, permettent de sonder le milieu formé à la manière d'une tomographie, afin de contraindre les modèles théoriques ou de les tester (QCD). Ces mesures nécessitent l'utilisation conjointe d'un ensemble de trajectographie (particules chargés) et de calorimètres électromagnétiques (particules neutres).

Le groupe ALICE du LPSC est impliqué dans la calibration des calorimètres électromagnétiques (données des collisions proton-proton), et dans l'étude des sondes dures (pions neutres et photons, puis jets et enfin saveurs lourdes) dans les données p-p, p-Pb et Pb-Pb. L'année 2014 sera essentiellement consacrée à la finalisation de l'étude des collisions Pb-Pb prises en Novembre 2012, ainsi qu'à l'analyse des premières collisions p-Pb à ces énergies, qui ont eu lieu début 2013. Ces dernières sont en effet indispensables pour l'interprétation non-ambigue des résultats de Plomb-Plomb.

Le stage de Master 1 recherche Physique subatomique s'inscrit dans le cadre de l'analyse de la production de sondes dures dans les données prises en 2012 et début 2013 au LHC, pour la compréhension de l'interaction entre un parton et le QGP. L'étudiant qui nous rejoindra sera amené à participer à l'analyse des données réelles pour la détection des particules de haute énergie à l'aide du calorimètre. 

 


Stage M2 :

 

 

Les expériences menées sur les accélérateurs SPS et RHIC ont montré que lorsque l'on crée, par collisions d'ions lourds ultra-relativistes, un volume contenant une densité d'énergie suffisamment grande, un plasma de quarks et de gluons (QGP) est formé : un milieu dense dans lequel les partons sont déconfinés, analogue pour l'interaction forte d'un plasma électromagnétique.

ALICE est l'expérience dédiée à l'étude du QGP installée sur le collisionneur LHC du CERN. Les collisions Plomb-Plomb permettent, après comparaison avec les collisions de réference proton-proton et proton-Plomb, d'étudier de manière quantitative les propriétés du QGP et de l'interaction forte. Les particules et jets de particules de très grande énergie, produits en grande quantité au LHC, permettent de sonder le milieu formé à la manière d'une tomographie, afin de contraindre les modèles théoriques ou de les tester (QCD). Ces mesures nécessitent l'utilisation conjointe d'un ensemble de trajectographie (particules chargés) et de calorimètres électromagnétiques (particules neutres).

Le groupe ALICE du LPSC est impliqué dans la calibration des calorimètres électromagnétiques (données des collisions proton-proton), et dans l'étude des sondes dures (pions neutres et photons, puis jets et enfin saveurs lourdes) dans les données p-p, p-Pb et Pb-Pb. L'année 2014 sera essentiellement consacrée à la finalisation de l'étude des collisions Pb-Pb prises en Novembre 2012, ainsi qu'à l'analyse des premières collisions p-Pb à ces énergies, qui ont eu lieu début 2013. Ces dernières sont en effet indispensables pour l'interprétation non-ambigue des résultats de Plomb-Plomb.

Le stage de Master 2 recherche Physique subatomique s'inscrit dans le cadre de l'analyse de la production de sondes dures dans les données prises en 2012 et début 2013 au LHC, pour la compréhension de l'interaction entre un parton et le QGP. L'étudiant qui nous rejoindra sera amené à participer aux prises de données au CERN et à la poursuite des analyses de physique en collaboration avec les autres membres de la collaboration ALICE. Le stage devrait déboucher naturellement vers une poursuite de thèse.

 

 

 

Thèse : 

 

Les expériences menées sur les accélérateurs SPS et RHIC ont montré que lorsque l'on crée, par collisions d'ions lourds ultra-relativistes, un volume contenant une densité d'énergie suffisamment grande, un plasma de quarks et de gluons (QGP) est formé : un milieu dense dans lequel les partons sont déconfinés, analogue pour l'interaction forte d'un plasma électromagnétique.

ALICE est l'expérience dédiée à l'étude du QGP installée sur le collisionneur LHC du CERN. Les collisions Plomb-Plomb permettent, après comparaison avec les collisions de réference proton-proton et proton-Plomb, d'étudier de manière quantitative les propriétés du QGP et de l'interaction forte. Les particules et jets de particules de très grande énergie, produits en grande quantité au LHC, permettent de sonder le milieu formé à la manière d'une tomographie, afin de contraindre les modèles théoriques ou de les tester (QCD). Ces mesures nécessitent l'utilisation conjointe d'un ensemble de trajectographie (particules chargés) et de calorimètres électromagnétiques (particules neutres).

Le groupe ALICE du LPSC est impliqué dans la calibration des calorimètres électromagnétiques (données des collisions proton-proton), et dans l'étude des sondes dures (pions neutres et photons, puis jets et enfin saveurs lourdes) dans les données p-p, p-Pb et Pb-Pb. L'année 2014 sera essentiellement consacrée à la finalisation de l'étude des collisions Pb-Pb prises en Novembre 2012, ainsi qu'à l'analyse des premières collisions p-Pb à ces énergies, qui ont eu lieu début 2013. Ces dernières sont en effet indispensables pour l'interprétation non-ambigue des résultats de Plomb-Plomb.

La thèse proposée s'inscrit dans le cadre de l'analyse de la production de sondes dures, avec un accent sur les saveurs lourdes, et de leur utilisation pour comprendre leur interaction avec le QGP. Les données prises en 2012 et 2013 serviront de banc d'essai, avant l'arrivée en 2015 des premières données prises à l'énergie nominale du LHC. L'étudiant qui nous rejoindra sera amené à participer aux prises de données au CERN et aux analyses de physique en collaboration avec les autres membres de la collaboration ALICE.