Dans le cadre du projet AMS, le LPSC et le service électronique ont pris en charge l’électronique frontale du sous-détecteur RICH, les tests des photomultiplicateurs ainsi que l’intégration du plan de détection et des radiateurs. Un ASIC a été développé afin de traiter les signaux des 16 anodes des photomultiplicateurs pixélisés Hamamatsu de même qu’une base spécifique faible consommation. L’étude d’un module constitué d’un empilement de trois circuits imprimé rigide et rigide/flex a également été nécessaire afin d’intégré l’électronique dans la structure mécanique au plus près du détecteur afin de réduire au maximum l’encombrement, le poids et la consommation. Des techniques d’enrobage silicone ont été mise au point afin d’assurer la tenue diélectrique de ces modules.
Le service électronique a été aussi chargé du test et de la caractérisation de tous les photomultiplicateurs du RICH et a participé à la caractérisation optique des tuiles d’aérogel utilisé pour le radiateur au laboratoire avant de participer à l’intégration du détecteur à Madrid.