Auditorium du CRDP
11, Avenue du général Champon - Grenoble
Accès : arrêt Albert 1er de Belgique (tram A) ou Chavant (tram A et C)
Au programme de votre vendredi soir, une soirée haute en couleurs dans le cadre de l'année internationale de la lumière. Venez rencontrez des scientifiques et des artistes qui explorent la lumière au quotidien. Ils croiseront leurs visions de cette lumière qui est autant leur outil de travail qu’une source d’inspiration.
NIKA2Sky est un projet dédié à l’observation du ciel en millimétrique avec la camera NIKA2 installée au télescope de 30 m de l’IRAM (Pico Veleta). Ce projet, porté par le LPSC, a reçu en 2015 un financement de l’ANR qui permettra l’exploitation scientifique de NIKA2 jusqu’en 2019.
A partir de fin 2015, la caméra NIKA2 va observer le ciel à 150 et 260 GHz dans un large champ de vue (6,5 minutes d'arc) à haute résolution angulaire (nominalement 18 et 12 secondes d'arc, respectivement), en polarisation à 260 GHz et avec une excellente sensibilité (20 et 30 mJy.s1/2, respectivement). Avec sa grande vitesse de cartographie (5000 détecteurs), NIKA2 va révolutionner notre vision de l'Univers froid.
NIKA2Sky est organisé en quatre thématiques scientifiques qui partagent le même instrument, le même pipeline d'analyse, et sont développées dans le cadre du même programme de temps garanti (900 heures). Les chercheurs du LPSC sont impliqués dans les quatre groupes (SZ, Champ profond, Instrumentation et Polarisation) de NIKA2Sky et assurent la responsabilité du groupe de travail visant à l’observation à haute résolution d’amas de galaxies à grand redshift par l'effet Sunyaev-Zel'dovich thermique. L'objectif principal est une étude en profondeur d'un échantillon de 50 amas sélectionnés à partir de catalogues SZ basse résolution (ex. Planck) qui ouvrira de nouvelles perspectives pour les études cosmologiques basées sur les amas de galaxies.
Plus d’information : http://lpsc.in2p3.fr/NIKA2Sky/
Contact :

The ATLAS ITk (Inner Tracker) will be a full silicon tracker, with pixels for the 5 first layers and strips for the outer layers. The pixel detector itself comprises 3 sub-systems : the Inner System (IS) includes the two layers closest to the beam pipe, and the Outer Barrel (OB) and Outer EndCap (OEC) for the remainig three layers.
It is meant to be installed in ATLAS during the third long shutdown of the LHC (LS3) and to take data at the HL-LHC.
The past and current contributions of the LPSC concern
- prototyping of staves
- R&D on Silicon Power Resistors for thermal testing
- thermal and mechanical testing of the staves
- R&D on gluing the modules on the cells
- R&D on CO2 cooling
- development of the OB intermediate supports
- definition of the OB type-1 cables
- material simulation
- ...
Prospects
Like the other french laboratories, LPSC is mainly involved in the Outer Barrel. Part of the modules are 'flat', i.e. parallel to the beam line, supported by longerons, while the rest of the modules are inclided with ring-shaped mechanical supports.
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The LPSC project is a loading site for the pixel Outer Barrel. "Loading" means equipping the longerons and rings with the modules. To this effect, a clean room was built, in which a CMM was installed in 2018. The R&D for the loading is being finalized, and the LPSC should be qualified around the end of 2022 or begining of 2023.
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The Team
The physicists involved are Fabienne Ledroit (coordinator), Johann Collot (CO2 cooling coordinator), Jean-Baptiste de Vivie (team leader) and Marie-Hélène Genest.
The technical coordinator is Patrick Stassi. The services contributing are the SDI (Detectors and Instrumentation), SERM (mechanics) and Service d'Electronique (electronics).
Bibliography
Additional material
Link to mechanics activities (french only)
L’expérience AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) est un spectromètre magnétique installé sur la Station Spatiale Internationale (ISS) depuis mai 2011. Il identifie et mesure avec une grande précision les différents types de rayons cosmiques : les noyaux d’hydrogène au fer, les électrons, les positons, les rayons gamma et les anti-protons. La collaboration AMS vient de publier (Phys. Rev. Lett. 114, 171103 (2015)) la mesure du flux de proton, étude pour laquelle le groupe du LPSC a eu une contribution très importante.
Les protons forment la composante la plus abondante du rayonnement cosmique. Ils sont par exemple directement impliqués dans la production des positrons, antiprotons et le fond diffus gamma de notre Galaxie. La mesure précise du flux de proton est nécessaire pour comprendre l’origine, l’accélération et la propagation du rayonnement cosmique. Les données collectées par AMS montrent une déviation par rapport à une loi de puissance à haute énergie. Pour la première fois, la précision de la mesure d’AMS permet de caractériser cette transition dans le détail en mesurant à la fois l’énergie à laquelle elle se trouve, mais aussi son amplitude et sa forme. Ce résultat majeur devrait permettre de mieux comprendre l’origine du processus responsable de ce phénomène.