Après 1554 jours de mission, le satellite Planck a achevé ses observations scientifiques le 14 aout 2013. Si l'instrument haute fréquence HFI a cessé ses observations à 0.1 kelvin début 2012, l'instrument basse fréquence LFI a été fonctionnel près de 600 jours supplémentaires.
Le LPSC Grenoble a conçu et testé l'électronique embarquée du cryo-générateur à sorption à 20 kelvin, premier étage du système de refroidissement du satellite. Le laboratoire a également conçu, produit et testé le logiciel embarqué de contrôle et commande de ce cryo-générateur. Le fonctionnement a été nominal au cours de ses quatre années dans l'espace.
Derniers tests à Kourou début 2009. Le LPSC participe pour les dernières vérifications du réfrigérateur à 20K.
Avec huit cartographies de la totalité de la voute céleste dans le domaine millimétrique, la collaboration Planck obtiendra ainsi des cartes inégalées dans ce domaine de longueur d'onde.
Pour en savoir plus : www.planck.fr .
The Planck collaboration unveils the oldest picture of the Universe with amazing precision and resolution. The history of our Universe encrypted in this image is remarkably simple and starts before the creation of the matter. Yes, but ... More details on http://planck.esa.int .
The LPSC is involved in the Planck project since 1995 with the responsibilities of the electronic of the 0.1K cryogenic system and of the electronic and on-board software of the 20K cooler. Five researchers, four PhD students and three post-doctoral researchers have worked on the preparation of the mission (calibration of the high frequency instrument HFI, implementation of tools for data analysis), on the map making (analysis and qualification of input Time ordered information, CO map production) and on the scientific interpretation of the data (galaxy clusters by Sunyaev-Zeldovich effect, dark matter annihilation, reionization).
L’activité d’un membre du LPSC est à nouveau distinguée par un prix: Guillaume Pignol (enseignant chercheur de l'UJF) est lauréat de la médaille de bronze du CNRS pour l'année 2013.
Félicitations à Guillaume et rendez-vous pour la cérémonie de remise de son prix qui sera l’occasion de célébrer cette récompense et de se retrouver tous au sein du laboratoire.
La liste complète des récipiendaires de cette médaille, ainsi que les critères de sélection, sont disponibles sur le site du CNRS à cet endroit.
La course aux hautes fréquences pour les sources d'ions à la résonance cyclotronique électronique (ECR): premier plasma dans la source SEISM (Sixty GHz ECR Ion Source using Megawatt Magnets) utilisant la technologie des aimants à champ intense.
Les sources d’ions ECR sont des dispositifs efficaces permettant de produire, entre autres, des faisceaux d’ions multichargés intenses. De nombreux accélérateurs en construction (ou en projet) gagneraient, en termes de performances, à être alimentés en faisceaux d’ions plus intenses ou plus hautement chargés, par rapport à ceux extraits des sources actuelles.Dans le but de satisfaire cette augmentation d’intensité ou de charge moyenne, il est nécessaire d’augmenter la densité des plasmas ECR produits en augmentant la fréquence des micro-ondes utilisées (la densité du plasma varie comme le carré de la fréquence mirco-onde) et donc le champ magnétique.La fréquence la plus haute utilisée dans le monde pour les sources à minimum-B (superposition d’une bouteille magnétique et d’un champ radial multipolaire) est 28 GHz. Du fait de différents critères à satisfaire (temps de confinement du plasma, stabilité…), les structures magnétiques des sources ECR sont complexes et à la limite de la technologie actuelle des supraconducteurs.
Afin d’augmenter encore la fréquence ECR (objectif 60 GHz), le Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC) et le Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (LNCMI) ont développé un ambitieux programme de R&D.
L'expérience sur le site M3 du LNCMI
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En cartographiant le ciel dans les domaines micro-ondes et submillimétrique avec le satellite Planck, une équipe coordonnée par des chercheurs du LPSC a détecté sans ambiguïté un “pont” de gaz chaud qui connecte les deux amas de galaxies Abell 399 et Abell 401. Le filament s’étend sur plus de 10 millions d’années-lumière et contient du gaz à une température de 80 millions de degrés environ. Une partie au moins de ce gaz pourrait venir du milieu intergalactique chaud - une toile évanescente de filaments gazeux qui semble s’étendre dans l’Univers. Pour en savoir plus. |