Journée internationale des femmes et des filles en science
La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir l'accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. La célébration est menée par l'UNESCO et ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui promeuvent l'accès des femmes et des filles à la science ainsi que leur participation à la science.
Au LPSC les femmes sont présentes dans tous les corps de métiers de la recherche et du support à la recherche : chercheuses, enseignantes-chercheuses, doctorantes, ingénieures et techniciennes.
https://fr.unesco.org/commemorations/womenandgirlinscienceday
https://www.un.org/en/observances/women-and-girls-in-science-day
https://www.appec.org/womeninscience
Un institut, deux infinis
Le 14 avril 1971. Le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas signe un décret « portant création d’un Institut national de physique nucléaire et de physique des particules ». Sa mission est ambitieuse : « développer et coordonner les recherches » dans ces domaines.
Mais les projets qui les animent ne le sont pas moins, et le besoin est grand de doter la France d’une structure robuste et réactive pour maintenir le pays à la pointe de la recherche. Alors que l’IN2P3 célèbre ses 50 ans, bref retour sur une fondation originale...
[Lire la suite sur le site de l'IN2P3]
Création de l'African Strategy for Fundamental Physics and Applications
Le 18 Novembre 2020, lors de la session Pleinière de l’Association Africaine de Physique (AfPS), le projet ASFAP pour African Strategy for Fundamental Physics and Applications a vu le jour : https://africanphysicsstrategy.org/. Pareillement à d’autres projets en Europe, aux Amériques et en Asie, il s’agira, pour la première fois à l’échelle mondiale, d’établir une stratégie commune en recherches en physique fondamentale et ses applications technologiques et industrielles afin de préparer l’avenir du continent.
Un quart de million de requêtes pour la base de données du rayonnement cosmique !
Une équipe du LPSC Grenoble collecte et met à disposition de la communauté l’ensemble des points de mesures du rayonnement cosmique. Ces données sont utilisées par les équipes modélisant le transport des noyaux et électrons dans la Galaxie, pour la recherche de matière noire dans les données d’anti-protons et positrons, ou pour décrire la modulation Solaire (reliée au cycle Solaire). Une mise à jour majeure de cette base de données (CRDB v4.0) vient d’être publiée dans la revue « Universe ».
Nouvelle particularité mise en évidence par la collaboration Pierre Auger dans le spectre des rayons cosmiques d’ultra haute énergie
Le spectre en énergie des particules les plus énergétiques de l’univers, les rayons cosmiques d’ultra haute énergie, a été mesuré à l’Observatoire Pierre Auger avec une précision sans précédent. A la rupture de pente déjà bien connue dans le spectre, dénommée « la cheville », s’ajoute une nouvelle observée à une énergie légèrement plus élevée. Ce changement d’indice spectral peut s'expliquer par une variation de la composition en masse du flux des rayons cosmiques avec l’énergie. Les résultats viennent d’être publiés par la collaboration Pierre Auger dans deux articles connexes (Phys. Rev. Lett.125, 121106 (2020) et Phys. Rev. D 102, 062005 (2020)).
Cette mesure du spectre en énergie est unique de par l’exposition jamais atteinte jusque-là (plus de 60000 km2 sr an) et la méthode employée pour le déterminer sans hypothèse sur la nature des rayons cosmiques ni sur le détail des interactions hadroniques conduisant à la formation des grandes gerbes atmosphériques.
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