Une solution consiste à injecter un faisceau d'atomes neutres énergétiques (1 MeV) de forte puissance (34 MW) dans le cœur du plasma de fusion. Ce faisceau intense est produit par l'accélération d’ions négatifs (H-/D-) qui sont ensuite neutralisés (H0/D0) dans un gaz froid par réactions d’épluchage. Le faisceau énergétique, à 1 MeV, peut ainsi pénétrer profondément dans le plasma de fusion sans être défléchi par l’intense champ magnétique (11 T) qui sert au confinement du plasma.
Le LPSC, en collaboration avec plusieurs laboratoires français et Européens - l'Université de Patras (Grèce) notamment, étudie depuis 2007 comment améliorer la production de ces ions négatifs (H-/D-) dans des plasmas d'hydrogène et de deutérium à très basse pression (< 5 Pa).
L'équipe SModelS tient actuellement et pour un mois, une réunion de collaboration au LPSC. Le sujet central est de tirer le plus d'information possible des résultats du LHC pour la nouvelle physique. Cela inclut les apprentissages automatiques des fonctions de vraisemblance, les combinaisons intelligentes d'analyses, la connexion de "proto-modèles" aux théories complètes UV et de nombreuses autres idées innovantes.
Le projet est soutenu en partie par l'IN2P3 via la master projet "théorie - BSMGA", et le projet bilatéral franco-autrichien ANR / FWF "SLDNP". Par ailleurs, Andre Lessa (Sao Paulo) et Wolfgang Waltenberger (Vienne), sont professeurs invités au LPSC via les programmes CPTGA, UGA et Enigmass. Plusieurs autres chercheurs impliqués dans SModelS et/ou d'autres logiciels de réinterprétation sont en visite pendant 1 à 2 semaines pour travailler avec l'équipe. Lien vers le Protomodel Builder
Du 20 mai au 9 juin, des membres de l'équipe Auger du LPSC, seront en "shifts" dans la salle de contrôle aménagée au laboratoire. Le système installé permet de contrôler à distance le bon fonctionnement des 27 télescopes de Fluorescence, situés à l'Observatoire Pierre Auger, en Argentine (environ 11 700km à vol d'oiseau).
Ces télescopes ne peuvent prendre des données que par nuits claires, sans lune.
Le décalage horaire avec l'Argentine n'est "que" de 5h. Cela signifie que la procédure de mise en route des télescopes de fluorescence avant la nuit (d'automne) là-bas se fait en salle de contrôle ici vers 23h. La fin d'acquisition à l'aube en Argentine correspond à la fin de matinée ici. Certaines nuits, la durée d'acquisition est un peu plus courte, finissant avant que la clarté lunaire ne soit trop importante (autour du dernier quartier), ou démarrant lorsqu'elle diminue (autour du 1er quartier). Pendant la période mentionnée, l'équipe assurera 6 nuits complètes, et 4 premières moitiés de nuit de 23h à 6h du matin, avec le renfort d'un collègue de l'IJCLab .
Le projet MICRO, "Multi-messenger probe of Cosmic Ray Origins", financé par Agence nationale de la recherche (ANR) et la Fondation allemande pour la recherche (DFG) et lancé en avril 2021, a tenu son 1er meeting en présentiel au LPSC Grenoble les 4, 5 et 6 mai.
L'un des grands défis de l'astrophysique des hautes énergies est de déterminer les sources des rayons cosmiques d'ultra-haute énergie (RCUHE). L'avènement de données de haute qualité, notamment celles de l'Observatoire Pierre Auger, a profondément modifié notre compréhension de la physique des RCUHE, sans pour autant révéler les sources de ces particules cosmiques. Un des objectifs du projet MICRO est l'identification des classes de sources astrophysiques qui correspondent le mieux aux données observationnelles existantes (direction, distribution d'énergie et masse primaire). Dans ce contexte, l'originalité du projet est de se consacrer à l’étude complète des sources transitoires, de la modélisation de types de sources sélectionnés, à la prédiction du ciel RCUHE en fonction de l'énergie et de la masse primaire, en passant par les interactions hadroniques au sein de la source et la propagation des astroparticules vers la Terre.
Des chercheurs de l'Université de Bochum, de Wuppertal, de l'IJCLab, et du LPSC se sont réunis pour discuter des progrès réalisés, et des avancées futures.
En 2022, la plateforme nationale LSM, sous la double tutelle de l'IN2P3 - CNRS et de l'Université Grenoble Alpes (UGA), est labelisée Infrastructure de Recherche (IR).
Depuis 2020, le Laboratoire Souterrain de Modane est une plateforme nationale rattachée administrativement au LPSC, et spécialisée dans la mise en œuvre d’expériences recherchant des phénomènes très rares, limités par le bruit de fond provenant de la radioactivité naturelle. Installé au milieu du tunnel autoroutier du Fréjus, avec une couverture de roche de 1 700 m, le laboratoire dispose d’une cavité de 3 500 m3 à l’abri du rayonnement cosmique. Une surface d’environ 300 m2 est dédiée aux installations expérimentales de collaborations scientifiques nationales et internationales à la recherche d’évènements rares. Les résultats scientifiques obtenus sur la plateforme sont de niveau mondial.