Cette fois ça y est, après trois ans de mise à l’arrêt pour maintenance, le LHC, le collisionneur géant de particules du Cern, près de Genève, a redémarré. 100 mètres sous terre, dans son anneau de 27 kilomètres de circonférence, des protons sont à nouveau accélérés dans les deux à une vitesse proche de celle de la lumière, avant d’être projetés les uns contre les autres au sein des quatre détecteurs – ALICE, ATLAS, CMS, LHCb – placés le long de leur trajectoire...Lire le contenu complet de l'article sur le site web IN2P3
Une solution consiste à injecter un faisceau d'atomes neutres énergétiques (1 MeV) de forte puissance (34 MW) dans le cœur du plasma de fusion. Ce faisceau intense est produit par l'accélération d’ions négatifs (H-/D-) qui sont ensuite neutralisés (H0/D0) dans un gaz froid par réactions d’épluchage. Le faisceau énergétique, à 1 MeV, peut ainsi pénétrer profondément dans le plasma de fusion sans être défléchi par l’intense champ magnétique (11 T) qui sert au confinement du plasma.
Le LPSC, en collaboration avec plusieurs laboratoires français et Européens - l'Université de Patras (Grèce) notamment, étudie depuis 2007 comment améliorer la production de ces ions négatifs (H-/D-) dans des plasmas d'hydrogène et de deutérium à très basse pression (< 5 Pa).
L'équipe SModelS tient actuellement et pour un mois, une réunion de collaboration au LPSC. Le sujet central est de tirer le plus d'information possible des résultats du LHC pour la nouvelle physique. Cela inclut les apprentissages automatiques des fonctions de vraisemblance, les combinaisons intelligentes d'analyses, la connexion de "proto-modèles" aux théories complètes UV et de nombreuses autres idées innovantes.
Le projet est soutenu en partie par l'IN2P3 via la master projet "théorie - BSMGA", et le projet bilatéral franco-autrichien ANR / FWF "SLDNP". Par ailleurs, Andre Lessa (Sao Paulo) et Wolfgang Waltenberger (Vienne), sont professeurs invités au LPSC via les programmes CPTGA, UGA et Enigmass. Plusieurs autres chercheurs impliqués dans SModelS et/ou d'autres logiciels de réinterprétation sont en visite pendant 1 à 2 semaines pour travailler avec l'équipe. Lien vers le Protomodel Builder
Du 20 mai au 9 juin, des membres de l'équipe Auger du LPSC, seront en "shifts" dans la salle de contrôle aménagée au laboratoire. Le système installé permet de contrôler à distance le bon fonctionnement des 27 télescopes de Fluorescence, situés à l'Observatoire Pierre Auger, en Argentine (environ 11 700km à vol d'oiseau).
Ces télescopes ne peuvent prendre des données que par nuits claires, sans lune.
Le décalage horaire avec l'Argentine n'est "que" de 5h. Cela signifie que la procédure de mise en route des télescopes de fluorescence avant la nuit (d'automne) là-bas se fait en salle de contrôle ici vers 23h. La fin d'acquisition à l'aube en Argentine correspond à la fin de matinée ici. Certaines nuits, la durée d'acquisition est un peu plus courte, finissant avant que la clarté lunaire ne soit trop importante (autour du dernier quartier), ou démarrant lorsqu'elle diminue (autour du 1er quartier). Pendant la période mentionnée, l'équipe assurera 6 nuits complètes, et 4 premières moitiés de nuit de 23h à 6h du matin, avec le renfort d'un collègue de l'IJCLab .
Le projet MICRO, "Multi-messenger probe of Cosmic Ray Origins", financé par Agence nationale de la recherche (ANR) et la Fondation allemande pour la recherche (DFG) et lancé en avril 2021, a tenu son 1er meeting en présentiel au LPSC Grenoble les 4, 5 et 6 mai.
L'un des grands défis de l'astrophysique des hautes énergies est de déterminer les sources des rayons cosmiques d'ultra-haute énergie (RCUHE). L'avènement de données de haute qualité, notamment celles de l'Observatoire Pierre Auger, a profondément modifié notre compréhension de la physique des RCUHE, sans pour autant révéler les sources de ces particules cosmiques. Un des objectifs du projet MICRO est l'identification des classes de sources astrophysiques qui correspondent le mieux aux données observationnelles existantes (direction, distribution d'énergie et masse primaire). Dans ce contexte, l'originalité du projet est de se consacrer à l’étude complète des sources transitoires, de la modélisation de types de sources sélectionnés, à la prédiction du ciel RCUHE en fonction de l'énergie et de la masse primaire, en passant par les interactions hadroniques au sein de la source et la propagation des astroparticules vers la Terre.
Des chercheurs de l'Université de Bochum, de Wuppertal, de l'IJCLab, et du LPSC se sont réunis pour discuter des progrès réalisés, et des avancées futures.