L’activité d’un membre du LPSC est à nouveau distinguée par un prix: Guillaume Pignol (enseignant chercheur de l'UJF) est lauréat de la médaille de bronze du CNRS pour l'année 2013.
Félicitations à Guillaume et rendez-vous pour la cérémonie de remise de son prix qui sera l’occasion de célébrer cette récompense et de se retrouver tous au sein du laboratoire.
La liste complète des récipiendaires de cette médaille, ainsi que les critères de sélection, sont disponibles sur le site du CNRS à cet endroit.
La course aux hautes fréquences pour les sources d'ions à la résonance cyclotronique électronique (ECR): premier plasma dans la source SEISM (Sixty GHz ECR Ion Source using Megawatt Magnets) utilisant la technologie des aimants à champ intense.
Les sources d’ions ECR sont des dispositifs efficaces permettant de produire, entre autres, des faisceaux d’ions multichargés intenses. De nombreux accélérateurs en construction (ou en projet) gagneraient, en termes de performances, à être alimentés en faisceaux d’ions plus intenses ou plus hautement chargés, par rapport à ceux extraits des sources actuelles.Dans le but de satisfaire cette augmentation d’intensité ou de charge moyenne, il est nécessaire d’augmenter la densité des plasmas ECR produits en augmentant la fréquence des micro-ondes utilisées (la densité du plasma varie comme le carré de la fréquence mirco-onde) et donc le champ magnétique.La fréquence la plus haute utilisée dans le monde pour les sources à minimum-B (superposition d’une bouteille magnétique et d’un champ radial multipolaire) est 28 GHz. Du fait de différents critères à satisfaire (temps de confinement du plasma, stabilité…), les structures magnétiques des sources ECR sont complexes et à la limite de la technologie actuelle des supraconducteurs.
Afin d’augmenter encore la fréquence ECR (objectif 60 GHz), le Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC) et le Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (LNCMI) ont développé un ambitieux programme de R&D.
L'expérience sur le site M3 du LNCMI
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En cartographiant le ciel dans les domaines micro-ondes et submillimétrique avec le satellite Planck, une équipe coordonnée par des chercheurs du LPSC a détecté sans ambiguïté un “pont” de gaz chaud qui connecte les deux amas de galaxies Abell 399 et Abell 401. Le filament s’étend sur plus de 10 millions d’années-lumière et contient du gaz à une température de 80 millions de degrés environ. Une partie au moins de ce gaz pourrait venir du milieu intergalactique chaud - une toile évanescente de filaments gazeux qui semble s’étendre dans l’Univers. Pour en savoir plus. |
Le 13 septembre 2012, le collisionneur LHC a fourni pour la première fois des collisions proton-Plomb (p-Pb). Alors que la machine avait atteint des records d’intensité cet été en collision proton-proton (p-p) à 8 TeV d’énergie, changer un des faisceaux par des noyaux de plomb fut un réel challenge. En effet, il a fallu adapter les champs électro-magnétiques des cavités pour permettre de garder les deux faisceaux synchrones et les accélérer à la bonne énergie. Ainsi les cavités ont été ajustées à des fréquences différentes pour permettre aux deux faisceaux d’être bien centrés dans les anneaux.
Cette courte prise de données p-Pb a donné aux expériences un avant goût du programme attendu en janvier-février 2013. Les données p-Pb vont permettre aux expériences qui s’intéressent à l’étude du plasma de quarks et gluons comme ALICE, de comparer les effets induits par la matière nucléaire froide aux effets liés à la présence de plasma de quarks et de gluons produits dans les collisions Plomb-Plomb (Pb-Pb) recueillies en 2010 et 2011. Jusqu'à maintenant les résultats obtenus en collision Pb-Pb ont seulement pu être comparés à ceux obtenus en collision p-p. C'est pourquoi les mesures en collisions p-Pb sont particulièrement attendues par les physiciens des différentes expériences.
Les quelques heures dédiées aux collisions p-Pb qui viennent d’avoir lieu ont permis au LHC d’optimiser ses conditions d’injection. L'expérience ALICE a enregistré sans difficulté ces collisions p-Pb, montrant ainsi que les physiciens sont prêts à analyser de telles collisions asymétriques. L’ensemble de la communauté est très excité à la vue des résultats de ces premières collisions et n’attend plus que janvier pour analyser plus de statistique.
Plus d'information sur les activités du groupe ALICE ici.
Un des premiers événements proton-Plomb dans les détecteurs de l’expérience ALICE (13.9.2012)
AUGER mesure la section efficace proton-air à 57 TeV.
