La cérémonie de remise de la médaille de bronze du CNRS à Guillaume Pignol a eu lieu le vendredi 4 octobre La médaile de bronze récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. Guillaume Pignol, enseignant-chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie est maitre de conférences à l'Université Joseph Fourier - Grenoble 1. Diplômé en 2006 de l'école polytechnique il mène actuellement des recherches remarquées depuis sa thèse, soutenue en 2009. Impliqué sur l'expérience GRANIT (Transitions GRAvitationnelles Induites du Neutron), ses travaux s'étendent sur un large spectre allant de calculs théoriques originaux jusqu'à la réalisation d'expériences de grande précision. Grâce à des publications de premier plan et à un réseau de collaborations varié, son expertise est aujourd'hui reconnue bien au-delà du LPSC.
|
L'ambition de la "nuit des 2 infinis", organisée depuis 2010 par les laboratoires d'excellence ENIGMASS, auquel participe le LPSC, et P2Oi et cette année également par l'IPAG à Grenoble est de proposer à tous les publics, un rendez-vous annuel pérenne, festif, gratuit, d'ampleur régionale et à résonance nationale. Vous êtes invités à partager une "nuit des deux infinis" le jeudi 10 octobre à partir de 18h à l'amphithéâtre Weil du campus de Grenoble Les conférences sur le boson de Higgs et le Big Bang seront diffusées en direct sur le web : ici ! |
Cette année encore, la Fête de la Science est l'occasion pour les scolaires et le grand public de rencontrer les chercheurs, les enseignants-chercheurs, les ingenieurs et techniciens du LPSC afin de découvrir ou d' approfondir leurs connaissances sur les activités de recherche du laboratoire. Des visites du laboratoire, des conférences, des randonnées sont au programme du 10 au 12 octobre. Programme détaillé des activités proposées par le LPSC |
Après 1554 jours de mission, le satellite Planck a achevé ses observations scientifiques le 14 aout 2013. Si l'instrument haute fréquence HFI a cessé ses observations à 0.1 kelvin début 2012, l'instrument basse fréquence LFI a été fonctionnel près de 600 jours supplémentaires.
Le LPSC Grenoble a conçu et testé l'électronique embarquée du cryo-générateur à sorption à 20 kelvin, premier étage du système de refroidissement du satellite. Le laboratoire a également conçu, produit et testé le logiciel embarqué de contrôle et commande de ce cryo-générateur. Le fonctionnement a été nominal au cours de ses quatre années dans l'espace.
Derniers tests à Kourou début 2009. Le LPSC participe pour les dernières vérifications du réfrigérateur à 20K.
Avec huit cartographies de la totalité de la voute céleste dans le domaine millimétrique, la collaboration Planck obtiendra ainsi des cartes inégalées dans ce domaine de longueur d'onde.
Pour en savoir plus : www.planck.fr .
L’expérience AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) consiste en un spectromètre magnétique équipé de détecteurs développés pour la physique des particules. Installé sur la Station Spatiale Internationale (ISS) à 350 km d’altitude depuis le 19 mai 2011, il identifie et mesure avec une grande précision les différents types de rayons cosmiques: les noyaux d’hydrogène au fer, les électrons, les positons, les rayons gamma et les anti protons. Le LPSC a participé à la construction du sous détecteur RICH permettant de mesurer avec une grande précision à la fois la vélocité et la charge des particules du rayonnement cosmique. Actuellement les chercheurs du LPSC sont impliqués dans l'exploitation du détecteur et l'analyse des données.
L'équipe internationale vient de publier ses premiers résultats, correspondant à 18 mois de prise de données, soit plus de 20 milliards d'événements enregistrés. Ces résultats concernent la mesure de la fraction de positons (flux de positons/ flux de positons et d'électrons) pour des énergies comprises entre 0.5 Giga électron Volts (GeV) et 350 GeV. Les données d'AMS dépassent le domaine en énergie précédemment sondé et viennent confirmer l'excès de positons avec une précision et une quantité de données sans précédent, ne laissant plus place au doute sur l'existence de cet excès. L'origine de ce signal, en revanche, reste inexpliqué. Il pourrait être le fait de pulsars proches de notre galaxie ou être la signature de l'existence de particules de matière noire.
Dans les années à venir, la poursuite de la collecte de données par AMS permettra de préciser le comportement de la fraction de positons au delà de 250 GeV.
Pour en savoir plus :
- Le communiqué de presse du CNRS :
http://www.in2p3.fr/presse/communiques/2013/05_AMS.htm
- Le communiqué de presse du CERN :
http://press.web.cern.ch/press-releases/2013/04/ams-experiment-measures-antimatter-excess-space