L’expérience AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) consiste en un spectromètre magnétique équipé de  détecteurs développés pour la physique des particules. Installé sur la Station Spatiale Internationale  (ISS) à 350 km d’altitude depuis le 19 mai 2011, il identifie et mesure avec une grande précision les  différents types de rayons cosmiques: les noyaux d’hydrogène au fer, les électrons, les positons, les  rayons gamma et les anti protons. Le LPSC a participé à la construction du sous détecteur RICH permettant de mesurer avec une grande précision à la fois la vélocité et la charge des particules du rayonnement cosmique. Actuellement les chercheurs du LPSC sont impliqués dans l'exploitation du détecteur et l'analyse des données.

FPAMS

 

L'équipe internationale vient de publier ses premiers résultats, correspondant à 18 mois de prise de données, soit plus de 20 milliards d'événements enregistrés. Ces résultats concernent la mesure de la fraction de positons (flux de positons/ flux de positons et d'électrons) pour des énergies comprises entre 0.5 Giga électron Volts (GeV) et 350 GeV. Les données d'AMS dépassent le domaine en énergie précédemment sondé et viennent confirmer l'excès de positons avec une précision et une quantité de données sans précédent, ne laissant plus place au doute sur l'existence de cet excès. L'origine de ce signal, en revanche, reste inexpliqué. Il pourrait être le fait de pulsars proches de notre galaxie ou être la signature de l'existence de particules de matière noire.

Dans les années à venir, la poursuite de la collecte de données par AMS permettra de préciser le  comportement de la fraction de positons au delà de 250 GeV.

 

Pour en savoir plus :

  • Le communiqué de presse du CNRS :

http://www.in2p3.fr/presse/communiques/2013/05_AMS.htm

 

  • Le communiqué de presse du CERN :

http://press.web.cern.ch/press-releases/2013/04/ams-experiment-measures-antimatter-excess-space