Le projet MICRO, "Multi-messenger probe of Cosmic Ray Origins"
Le projet MICRO, "Multi-messenger probe of Cosmic Ray Origins", financé par Agence nationale de la recherche (ANR) et la Fondation allemande pour la recherche (DFG) et lancé en avril 2021, a tenu son 1er meeting en présentiel au LPSC Grenoble les 4, 5 et 6 mai.
L'un des grands défis de l'astrophysique des hautes énergies est de déterminer les sources des rayons cosmiques d'ultra-haute énergie (RCUHE). L'avènement de données de haute qualité, notamment celles de l'Observatoire Pierre Auger, a profondément modifié notre compréhension de la physique des RCUHE, sans pour autant révéler les sources de ces particules cosmiques. Un des objectifs du projet MICRO est l'identification des classes de sources astrophysiques qui correspondent le mieux aux données observationnelles existantes (direction, distribution d'énergie et masse primaire). Dans ce contexte, l'originalité du projet est de se consacrer à l’étude complète des sources transitoires, de la modélisation de types de sources sélectionnés, à la prédiction du ciel RCUHE en fonction de l'énergie et de la masse primaire, en passant par les interactions hadroniques au sein de la source et la propagation des astroparticules vers la Terre.
Des chercheurs de l'Université de Bochum, de Wuppertal, de l'IJCLab, et du LPSC se sont réunis pour discuter des progrès réalisés, et des avancées futures.
La plateforme nationale LSM, une Infrastructure de Recherche
En 2022, la plateforme nationale LSM, sous la double tutelle de l'IN2P3 - CNRS et de l'Université Grenoble Alpes (UGA), est labelisée Infrastructure de Recherche (IR).
Depuis 2020, le Laboratoire Souterrain de Modane est une plateforme nationale rattachée administrativement au LPSC, et spécialisée dans la mise en œuvre d’expériences recherchant des phénomènes très rares, limités par le bruit de fond provenant de la radioactivité naturelle. Installé au milieu du tunnel autoroutier du Fréjus, avec une couverture de roche de 1 700 m, le laboratoire dispose d’une cavité de 3 500 m3 à l’abri du rayonnement cosmique. Une surface d’environ 300 m2 est dédiée aux installations expérimentales de collaborations scientifiques nationales et internationales à la recherche d’évènements rares. Les résultats scientifiques obtenus sur la plateforme sont de niveau mondial.
RDG2022
Les journées du réseau R&D Instrumentation IN2P3-IRFU dédié aux Détecteurs Gazeux se sont déroulées les 30 et 31 Mars au LPSC-Grenoble. Après l'annulation des 2 précédentes rencontres pour raison de crise sanitaire, plus d'une trentaine de spécialistes du domaine ont pu se retrouver et échanger en présentiel à cette occasion.
Au cours de 3 sessions plénières, les contributions et discussions ont principalement portées sur la nouvelle réglementation concernant l'utilisation des gaz fluorés et leur remplacement possible par des Gaz "Eco-responsables", les détecteurs résistifs ainsi que sur la mesure temporelle. Lors de la dernière demi-journée les participants ont pu visiter les installations techniques du LPSC ou de l'ILL.
Le lycée Al-Khwârizmî de Tamra nous rend visite
Suite à la levée des mesures sanitaires et le retour des voyages internationaux, la classe de terminale du lycée Al-Khwârizmî de Tamra situé au nord d'Israël, à 60 km à l'est de Haïfa, est venue nous rendre visite le 30 mars. Al-Khwârizmî est un très célèbre scientifique arabe ayant vécu au 9ème siècle, considéré comme le père de l'algèbre et de l'algorithmie, l'origine de ce dernier mot étant en ligne directe avec son nom latinisé Algorizmi.
La première visite de ce lycée avait eu lieu au printemps 2019. À l'époque, notre laboratoire leur avait été recommandé par un étudiant palestinien de l'école ESIPAP (www.esipap.eu) ayant lui-même séjourné quelques jours dans nos murs pour participer à des travaux pratiques.
ESIPAP 2022 vient de se terminer !
La neuvième édition d'ESIPAP vient de se terminer. L'European School of Instrumentation in Particle and Astroparticle Physics (www.esipap.eu) est organisée chaque hiver par l'ESI (www.esi-archamps.eu) à Archamps.
En dépit des conditions sanitaires qui nous ont poussés une fois de plus à organiser tous les cours à distance, ESIPAP a pu maintenir une session complète (8 semaines) tout en innovant pédagogiquement.
Cette année, tous les cours magistraux ont été donnés sous la forme de vidéos pré-enregistrées, accompagnées par des sessions en ligne de questions/réponses, de TP instrumentaux et informatiques, de correction d'exercices.
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