Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec les laboratoires LLR de Palaiseau, LAL d’Orsay et l’Université de Manchester.

Architecture générale des bouchons EM : dessins avancés

La masse du tungstène dans chaque bouchon EM est d’environ 16 tonnes. Des travaux de simulation ont donc été entrepris afin d’étudier le comportement mécanique de ce sous‑détecteur subdivisé en 12 modules de 3 types différents. La structure alvéolaire (tungstène + fibre de carbone) sera remplie de plaques de tungstène prises en « sandwich » entre 2 fines couches d’un milieu actif (matrices de diodes en silicium). La tenue mécanique de la structure porteuse composite et les aspects de déformation ont déjà fait l’objet de travaux suivis de dessins avancés.

Assemblage et positionnement du calorimètre EM

Le système d’accrochage (seulement 3 cm sont disponibles entre les calorimètres EM et hadronique) constitue aussi un défi que nous tentons de relever. Des travaux concernant l’implantation et la tenue à l’arrachement des inserts supports ainsi que la validation du système d’assemblage et de positionnement sont en cours de réalisation.

Définition du système de refroidissement

Enfin un dispositif de refroidissement paraît nécessaire pour évacuer la chaleur produite par le grand nombre (~ 83 millions) de voies électroniques. Là encore le peu de place disponible (le calorimètre EM doit rester le plus compact possible) est évidemment source de difficultés.

ILC fig06

A gauche, calorimètres du détecteur LDC - vert : hadronique, bleu : électromagnétique. Au centre, un bouchon du calorimètre EM (12 modules de 3 types différents). A droite, tranche d'un des modules avec une plaque de détection.