Le Phénomène de Transparence de Couleur (PCT) s'est affirmé comme un outil prometteur pour la compréhension de la structure du nucléon en termes de quarks et de gluons. Les concepts de base du PCT impliquent la sélection, par l'intermédiaire d'une réaction exclusive dure à suffisamment grand moment transféré, d'une configuration très spéciale des quarks à l'intérieur d'un hadron: l'état minimal de valence où les quarks sont très proches les uns des autres et forment un objet de petite taille neutre de couleur (ou mini-hadron). Un tel système singlet de couleur ne peut émettre ou absorber de gluons mous et subit par conséquent une interaction forte très réduite avec les autres nucléons lors de son passage à travers le milieu nucléaire.
Alors que le PCT comme conséquence directe de la physique de la Chromo Dynamique Quantique (CDQ) dans les processus exclusifs durs n'est pas discutable, son applicabilité et sa manifestation dans une expérience donnée restent encore des problèmes ouverts: pour preuve, l'importante controverse suscitée par les premiers signaux expérimentaux obtenus dans les expériences de diffusion quasiélastique (p,p) et de muoproduction de , et leur apparente contradiction issue des expériences (e,e'p). L'analyse ultime de ces expériences nécessite la compréhension totale des mécanismes de sélection du mini-hadron et des rôles réciproques de son évolution temporelle et de son interaction avec la matière nucléaire normale. Celà motive aujourd'hui la recherche de nouvelles voies de réaction et d'observables plus sensibles au PTC.
- Actes du colloque sur la transparence de couleur (Grenoble, juin 1997) (anglais seulement).
- Actes dans une fenêtre séparée.
- Rapport de stage Medhi Meziane (2 eme année ENSPG) :
Développement d'un banc de test de validation des systèmes de mesures optiques pour l'expérience ALICE .
- Thèse Philippe PILLOT (Thèse, Université Claude Bernard - Lyon I) :
Les résonances de quarks lourds comme sonde du plasma de quarks et de gluons : optimisation du spectromètre à muons de l'expérience ALICE et étude de la production du J/$\psi$ dans l'expérience NA60
- Rapport de Mesures (Synthèse des mesures réalisées les 31/01 et 1/02 2006 par les géomètres du CERN, D.Mergelkuhl et V.Prasad) :
Survey of BCAM test bench for ALICE Muon tracking chamber at Grenoble "
Results from the test bench of the Geometry Monitoring System of the ALICE Muon Spectrometer
Internal Note Document ALICE-INT-2007-010 ver. 1
R.Tieulent, A.Beteille, J-Y.Grossiord, V.Kakoyan, S.Kox, M.Meziane, J-F.Muraz, P.Pillot
Le LMS (Longitudinal Monitoring System) permet de mesurer le déplacement longitudinal des chambres les unes par rapport aux autres.
Il est constitué de lignes BCAM reliant les stations entre elles et de lignes PROX reliant les chambres d’une même station.
Pour permettre de valider les lignes optiques, les programmes de reconstructions géométriques...etc, la collaboration a décidé de réaliser au LPSC de Grenoble un banc de test à l'échelle 1.
Ce banc de test représente à l'echelle 1 les demi-chambres des stations 6, 7, 8 du spectromètre d'ALICE.
Pour des raisons de stabilité, les demi-chambres ont été pivotées de 90°.
Elles sont réalisées en profilés d'aluminium. Elles permettent la fixation, dans les 4 coins, des éléments optiques tels qu'ils seront fixés dans l'expérience ALICE.
La chambre centrale repose sur des tables motorisées qui permettent de la déplacer d'une valeur connue, que les éléments optiques doivent retrouver.
La chambre 6 (petite chambre) est également equipée d'éléments optiques simulant le TMS (Transverse Monitoring System) ainsi que d'un dispositif chauffant et soufflant afin d'étudier l'influence thermique des zones actives du detecteur sur la résolution des éléments optiques de mesure.
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