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En considérant la forme la plus réaliste de (type Macminn et
Primack avec un choix arbitraire de normalisation au modèle CDM 1), il apparaît que pour une
très faible densité infrarouge (), le meilleur conduit
naturellement à un indice proche de celui supposé pour la source elle-même. Pour
une densité de CIB plus importante (), les valeurs possibles d'indice
spectral sont clairement définies. Enfin, les densités élevées () sont
exclues quel que soit l'indice spectral de la source. Trois types de limites peuvent
ainsi être dérivées (cf Figure 13.3):
Figure 13.3:
Limites supérieures obtenues avec les données de CAT pour un indice
spectral de la source
(pointillés), pour
(tirets) et sans aucune hypothèse sur (trait plein). Les cercles sont les
limites
directes de COBE-DIRBE [204] et les carrés sont issus d'une nouvelle analyse menée
à partir des mesures de ce même instrument [199].
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Pour un profil constant de , les niveaux de contour sont très proches et le
résultat numérique, en terme de contraintes, demeure essentiellement inchangé en
moyennant sur la gamme de sensibilité spectrale.
Il est important de noter que ces limites supérieures sont prudentes pour
plusieurs raisons:
- Le modèle de Macminn & Primack n'inclut pas les mécanismes exotiques
de production de CIB,
- une éventuelle coupure intrinsèque dans le spectre de la source
impliquerait des limites encore plus basses,
- il n'est pas tenu compte d'autres mécanismes d'interaction possibles
entre les photons gamma et les constituants du milieu inter-galactique
[221].
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Aurelien Barrau
2004-07-01