Ce petit diagnostic n'a pas pour objectif de rendre possible un dépannage ou une intervention matérielle pendant l'acquisition. Il s'agit simplement de permettre au physicien en prise de données de remarquer une éventuelle corrélation entre un dysfonctionnement de la caméra et d'éventuels facteurs extérieurs. Il peut également être intéressant de corroborer quantitativement une impression venant d'informations fournies par les différents clients (taux de déclenchement, rafales d'événements dus à des parasites électroniques...). Enfin, en cas de problème important mais non trivialement visible, il est bon de pouvoir en discuter avec les spécialistes avant de découvrir que les données sont inexploitables à la fin de la période.
Dans un premier temps, la largeur moyenne des piedestaux apparents ajustés sur les histogrammes de charge des événements réels est donnée. Celle-ci varie très peu d'une acquisition à l'autre. Tout écart notable à la valeur de référence (signalé par un message approprié) est donc une indication forte d'un problème inhabituel et important.
Ensuite, la proportion des voies présentant un problème de charge positive, c'est-à-dire ayant plus de 20 événements 30 canaux à gauche du piedestal est évaluée. Ces problèmes encore mal compris pourront ainsi trouver des indices de solution. Il s'agit vraisemblablement d'une variation brutale de ligne de base dont la cause demeure inconnue.
Le nombre total de déclenchements est alors calculé. Il est intéressant de comparer cette grandeur au nombre d'événements acquis. Certaines prises de données présentent un nombre de déclenchements très supérieurs au nombre d'acquisitions (les événements non acquis étant des bouffées de "parasites" quasi-synchrones). L'objectif de la démarche étant de tenter de mettre en évidence une éventuelle corrélation avec des phénomènes extérieurs.
Enfin, la contribution de chacune des sommes partielles au trigger est exprimée en pourcentage. Cela permet de vérifier un bon fonctionnement et une certaine homogénéité du déclenchement.