Dans ce type d'acquisition, une diode électroluminescente (LED) pulsée, placée à environ 80 cm de la caméra (en amont du plan focal), délivre une impulsion lumineuse d'environ 14 photoélectrons en moyenne. Pour un éclairement donné, la charge vue par un photomultiplicateur dépend de son gain et de son efficacité optique. La figure 5.7 présente la distribution des charges mesurées sur l'ensemble de la caméra, exprimées en photoélectrons. La dispersion (26%) est due à la non-uniformité de l'éclairement de la LED et à la dispersion des efficacités optiques.
Différentes mesures ont montré que l'éclairement possédait une bonne symétrie azimutale. En revanche, il décroit rapidement avec la distance au centre comme le montre la figure 5.8. Pour s'affranchir de cet effet qui ne concerne pas les photomultiplicateurs, on calcule les facteurs de correction optique dans des couronnes de un milliradian de large. Celles-ci sont supposées suffisamment fines pour qu'il n'y ait pas d'effet de LED. De plus, la statistique dans une couronne est supposée suffisante pour que la valeur moyenne des efficacités y soit égale à celle de l'ensemble de la caméra. On obtient ainsi un facteur de correction optique pour chaque voie, de façon à ramener sa charge à la valeur moyenne.
La figure 5.9 montre la dispersion obtenue après correction de "l'effet LED". Elle n'est maintenant plus représentative que de l'efficacité optique et a été réduite à 12%.