Le piedestal vrai, c'est-à-dire celui qui correspond au zéro électronique moyen,
peut ainsi être déduit du piedestal apparent par une translation dépendant du bruit
de fond de ciel. La correction à effectuer s'évalue en écrivant que la tension
moyenne induite par les résidus d'impulsions sommés vaut (en considérant
toutes les fonctions avec le décalage approprié):
Pour chaque acquisition, un piedestal est ainsi calculé par voie. Sa largeur est
utilisée par le programme d'analyse pour ignorer les canaux qui auraient subi un bruit
électronique trop important. Généralement, elle demeure inférieure à un
demi-photoélectron. La figure 5.5 présente la largeur du piedestal
(0.4 photoélectron) pour les 546 photomultiplicateurs
internes, moyennée depuis le début du fonctionnement du télescope.
Pour la plupart des voies, le piedestal présente une remarquable stabilité de position en fonction du temps. La partie gauche de la figure 5.6 présente cette évolution pour un canal typique depuis le début du fonctionnement du télescope. La partie droite de cette figure présente l'évolution de la largeur (écart-type de la gaussienne ajustée) du piedestal de cette même voie. Il apparaît clairement que dans les conditions normales de fonctionnement l'électronique est très stable.