Le modèle développé est celui d'un jet mono-dimentionnel dans lequel se trouvent des régions accélératrices localisées. Cela peut se produire à partir de différentes situations (reconnections magnétiques [115] [116], chocs relativistes obliques...).
L'orientation des zones d'accélération est importante pour le calcul des
pertes subies par les particules. Elle est ici supposée colinéaire au jet.
Pour un angle d'ouverture du jet constant, la composante dominante du champ
magnétique décroît inversement avec la distance au trou noir
(
avec
la masse du trou noir). Le potentiel maximum est supposé varier comme une loi
de puissance de
:
[117]. Pour une longueur de cohérence de
, le champ électrique est donné par
.
Les champs de radiation qui peuvent être présents et conduisent à des
pertes par processus Compton-inverse sont de deux types différents: un champ
ambiant quasi-isotrope provenant de la lumière rétrodiffusée du
système complet trou noir-disque-jet [103] [118] et une
composante de photons anisotropes venant directement du disque.
Cette dernière est supposée prédominante dans ce modèle. La
température de corps noir d'émission du disque étant décrite par un
profil
de Shakura/Sunyaev
avec
la
température sur le bord intérieur du disque à
, seuls deux
paramètres sont nécessaires pour décrire le disque: la
luminosité
(exprimée en unités de luminosité d'Eddington) et
la masse
du trou noir exprimée en unité de
masses solaires.