Les différentes méthodes de mesure des facteurs de correction optique ont apporté des résultats très cohérents. Il est néanmoins préférable de prendre en compte à l'analyse les facteurs déduits des acquisitions LED ou des événements réels plutôt que les données constructeur de sensibilité cathodique qui ignorent l'effet des cônes.
Soit la probabilité qu'un photon incident crée un électron au niveau de
la première dynode du
photomultiplicateur (cela inclut donc l'effet des cônes,
l'efficacité quantique du photomultiplicateur et l'efficacité de collection). Soit
le gain du multiplicateur,
le nombre de canaux d'ADC par électron
recueilli et
le nombre de photons arrivant simultanément dans le cas des
acquisitions LED sans diaphragme.
Pour les acquisitions LED sans diaphragme, on mesure le rapport du nombre de
canaux ADC moyen au nombre de canaux ADC de la voie considérée. Soient
les facteurs tels que
(correction de l'effet diode)
et
les facteurs tels que
(correction du gain). On mesure en
fait
Il est aisé de vérifier que les autres méthodes de mesure des facteurs de correction sont également des estimateurs de cette même grandeur. En particulier, pour les événements réels, on a choisi les bornes d'intégration qui permettent de ne pas être biaisé par les différences de largeur du pic à un photoélectron existant entre les voies. On s'est également assuré que la "contamination" par le piedestal restait inférieure à quelques pourcents.
Enfin, pour vérifier que ces facteurs sont, comme il se doit, indépendants du
gain du multiplicateur, ils ont été réévalués avec les nouvelles tensions
(correspondant au réajustement des gains à ). Les nouveaux facteurs sont
présentés en fonction des anciens sur la figure 5.12.
![]() |
La distribution des facteurs choisis est donnée sur la figure 5.13. Elle est correctement centrée sur 1 et présente une largeur RMS de 0.2.
![]() |