Dans cette méthode, les facteurs de correction sont calculés sans utiliser la LED. La première démarche consiste à étudier les événements aléatoires avec la porte large de 40 ns. C'est donc l'effet du fond de ciel qui est utilisé pour uniformiser la caméra. Les facteurs de correction sont calculés en évaluant le rapport du nombre de coups au-dessus de 1 photoélectron sur le nombre total de coups. On a évalué le nombre de canaux correspondant à un photoélectron pour chaque voie de façon à s'abstraire de tout effet de gain. La statistique est relativement faible sur une unique prise de données (environ 2000 événements dont 200 présentant plus de 1 photoélectron) mais il est possible de les cumuler.
Cette méthode présente l'avantage de considérer des photons qui arrivent sur les photomultiplicateurs avec une distribution angulaire identique aux événements réels (à la différence des acquisitions LED) mais subsiste toujours le problème de la longueur d'onde: la répartition spectrale du bruit de fond de ciel, comme celle de la LED, est très différente de celle de la lumière Tcherenkov.
Pour valider les facteurs obtenus, une quatrième méthode fondée sur les événements réels a été explorée.