Si la source est compacte (rapport luminosité/rayon très grand), les particules relativistes se
refroidissent avant de quitter cette zone. Il faut alors modifier les équations précédentes pour prendre
en compte l'interaction entre le champ de radiation et les particules émettrices en considérant
les pertes d'énergie des particules par rayonnement (synchrotron ou Compton) et leur temps de refroidissement.
La nécessité d'une injection continue
apparaît alors clairement, ainsi que celle d'un processus de ré-accélération
des particules pour expliquer la puissance émise par la source [104].
On peut imaginer une
accélération par des électrons dans des chocs produits par des fluctuations de vitesse ou d'énergie
dans le plasma nouvellement injecté. Dans la zone émettrice des photons gamma, les électrons "frais" diffuseraient
alors, en plus de leurs photons synchrotrons, une population de photons pré-existante, plus stable, produite
par une génération antérieure d'électrons. Les variations d'intensité aux différentes longueurs d'onde
pourraient ainsi être sensiblement différentes du modèle élémentaire décrit précédemment [122].
La simultanéité des émissions devraient être vérifiée à
l'échelle de la journée seulement puisque
les photons X doivent arriver plus tard que les photons gamma: ces derniers devraient sortir
du nodule plus tôt, en raison
des différences d'opacité à ces longueurs d'onde [190].