La connaissance du flux différentiel d'émission de la source est en
l'occurrence essentiellement importante du point de vue de l'indice spectral:
la normalisation dépend fortement des données choisies puisque l'objet
étudié est hautement variable. La figure 11.5 présente les
spectres obtenus durant le sursaut le plus important, pendant l'état de repos
(de l'année 1997, c'est-à-dire déjà un état haut du point de vue global)
et avec l'ensemble des données. En dépit d'une légère indication, non
statistiquement significative, de
durcissement du spectre au cours des états de haute activité
(
pour le sursaut le plus haut et
durant l'état bas), l'indice semble pratiquement constant au cours du temps.
Le flux mesuré sur l'ensemble des observations à moins de 10 du zénith
est:
Le groupe de HEGRA a mesuré un indice spectral différentiel de
[90], soit une différence de 0.19 avec celui du Crabe
(dans le sens d'un spectre plus dur) obtenu par
la même expérience. Celui de CAT est légèrement plus faible que celui
de HEGRA mais la
différence avec l'indice spectral du Crabe (de CAT) est du même ordre (0.15)
et dans le même sens.
Il peut donc exister une faible systématique ( 0.1 sur l'indice) entre les
deux expériences.
L'équipe du Whipple obtient un indice préliminaire de
(erreurs purement statistiques) [91]. Il résulte de l'utilisation
d'une caméra à 151 pixels non encore bien étalonnée et les systématiques
sont vraisemblablement très dominantes.
Les trois lots de données convergent donc vers un spectre légèrement plus dur que celui de la nébuleuse du Crabe: ( ), avec .