Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec les laboratoires LLR de Palaiseau, LAL d’Orsay et l’Université de Manchester.

Architecture générale des bouchons EM : dessins avancés

La masse du tungstène dans chaque bouchon EM est d’environ 16 tonnes. Des travaux de simulation ont donc été entrepris afin d’étudier le comportement mécanique de ce sous‑détecteur subdivisé en 12 modules de 3 types différents. La structure alvéolaire (tungstène + fibre de carbone) sera remplie de plaques de tungstène prises en « sandwich » entre 2 fines couches d’un milieu actif (matrices de diodes en silicium). La tenue mécanique de la structure porteuse composite et les aspects de déformation ont déjà fait l’objet de travaux suivis de dessins avancés.

Assemblage et positionnement du calorimètre EM

Le système d’accrochage (seulement 3 cm sont disponibles entre les calorimètres EM et hadronique) constitue aussi un défi que nous tentons de relever. Des travaux concernant l’implantation et la tenue à l’arrachement des inserts supports ainsi que la validation du système d’assemblage et de positionnement sont en cours de réalisation.

Définition du système de refroidissement

Enfin un dispositif de refroidissement paraît nécessaire pour évacuer la chaleur produite par le grand nombre (~ 83 millions) de voies électroniques. Là encore le peu de place disponible (le calorimètre EM doit rester le plus compact possible) est évidemment source de difficultés.

 

ILC fig06
A gauche, calorimètres du détecteur LDC - vert : hadronique, bleu : électromagnétique. Au centre, un bouchon du calorimètre EM (12 modules de 3 types différents). A droite, tranche d'un des modules avec une plaque de détection.


ILC - Répertoire des documents et photos de mécanique

Essais mécaniques sur composites :

  • Document (.pdf) (le 11 mars 2008 ; D. Grondin)

Thermalisation du ECal :

  • Document (le 4 février 2008 ; D. Grondin) (.pdf)

R & D des bouchons E.M. :

  • Document (.ppt) (le 10 janvier 2008 ; D. Grondin)
  • Document (.pdf) ou (.ppt) (le 6 mars 2006 ; D. Grondin)

Quelques photos :


Réalisations des plaques composites et essais destructifs, hiver 2007-2008 :

Conception et réalisation de l’électronique de lecture et de codage pour les pixels MOS du détecteur micro‑vertex développés par l’IPHC de Strasbourg

Les 5 couches de détection de ce détecteur conduisent à environ 300 millions de pixels. Chaque canal d’électronique comporte un échantillonneur‑bloqueur et un ADC « pipe line » d’une dynamique de 4 ou 5 bits. Cette réalisation est effectuée en collaboration avec l’IPHC de Strasbourg. La taille du circuit est extrêmement réduite : de l’ordre de 1 mm × 20 µm. L’extraction des signaux (~ 1 mV), la faible consommation (~ 1 mW) et la rapidité (> 10 MHz) constituent des contraintes drastiques. Les cellules de détection (« pixels ») et l’électronique seront disposées sur le même support monolithique. Des prototypes ont déjà été développés (figure 1) et les résultats ont fait l’objet d’un article dans la revue IEEE Transactions on Nuclear Science 54 (2007) 1195‑1200.

Conception de circuits convertisseurs analogiques‑numériques rapides de type « pipe line » et de grande dynamique (12 bits) pour le calorimètre électromagnétique (EM).

La faible consommation est un paramètre critique pour cette étude : nos premiers résultats ont un facteur de qualité (consommation/vitesse) de 1,5 mW/MHz à l’état actif. Le calorimètre EM sera doté d’environ 83 millions de voies électroniques. Plusieurs prototypes (sans et avec échantillonneur‑bloqueur) ont été développés et testés (figure 2).

Tous les circuits sont polarisés en mode pulsé très rapide (extinction à 1/1000 en 1 µs), pour rendre la dissipation proportionnelle au rapport cyclique du faisceau (~ 1 ms toutes les 200 ms).

ILC fig04

Circuit d’ADC pipeline12 bits, 25 MHz, reçu en septembre 2007

Figure 1 :
Circuit de 32 canaux d’ADC pipeline
5 bits, 25 MHz.
Figure 2 :
Circuit d’ADC pipeline12 bits, 25 MHz, reçu en septembre 2007.


Conception d’un circuit électronique pour l’étalonnage du calorimètre EM (DAC ΣΔ de 16 bits)

Un premier prototype de convertisseur DAC de type ΣΔ a été réalisé.

Les laboratoires du CNESTEN (Rabat, Maroc) et IXL de Bordeaux contribuent ponctuellement à certaines phases de ces études.

 

ILC - Répertoire des figures (circuits) en micro-électronique

ADC "pipe line" 5 bits

ADC "pipe line" 10-12 bits

Cartes de tests :

Des prototypes du calorimètre EM et hadronique ont été testés au CERN en 2006 et 2007. Nous avons participé à toutes les campagnes de tests (juillet, août, septembre et octobre 2006, juillet et août 2007) et envisageons de poursuivre cette tâche à Fermilab aux USA où sont prévus de nouveaux tests en particulier concernant le futur module EUDET (~1,5 m de long) du calorimètre EM.

Nous prenons aussi une part très active à l’analyse des données en particulier concernant la colorimétrie EM : technique d’identification des électrons à partir de la taille des gerbes, technique d’alignement «off‑line» des différentes couches actives des cellules de détection, techniques de corrections des effets dus aux anneaux de garde des matrices de diodes, étude de la résolution en énergie sans ou avec rotation du prototype de calorimètre EM (figure 1), linéarité, comparaisons avec des simulations Monte‑Carlo. Cinq notes soumises à un comité de lecture : CAN‑001 à 005 (2007) concernant l’ensemble des tests en faisceau ont été rédigées, et un article de synthèse est en voie de rédaction.

calorimetreEM
Dispositif expérimental testé au CERN, au premier plan, le prototype de calorimètre EM (~10000 voies), suivi du prototype de calorimètre hadronique analogique, et en arrière plan, le détecteur appelé « tail catcher »
  
fig3Figure 1 : Résolution en énergie en fonction de l’angle d’incidence des électrons et de leur énergie et après correction des effets dus aux anneaux de garde.

 

ILC - Répertoire de figures et photos des tests en faisceau au CERN

Ce travail, réalisé en collaboration avec l’université Hassan II de Casablanca (Maroc), a fait l’objet de deux notes soumises à un comité de lecture : LC‑DET2007‑004 et LC‑DET‑2005‑011. Outre l’étude de la résolution en énergie concernant la détection d’électrons et de photons à différentes énergies et à différentes positions selon la technique classique qui consiste à mesurer le dépôt d’énergie dans les couches actives de silicium (signal analogique), nous avons aussi estimé les performances des bouchons à partir du nombre de cellules touchées dans chaque couche (signal numérique). Bien que la réponse concernant la technique numérique ne soit pas linéaire, il est cependant possible de remonter à l’énergie de la particule incidente avec une paramétrisation adéquate. De plus, il est intéressant de constater (figure 1) qu’au-dessous de 4 GeV la technique numérique l’emporte (meilleure résolution) sur la technique analogique. Enfin, en pondérant correctement les deux techniques (qui ne sont pas totalement corrélées) il est évidemment possible d’obtenir une amélioration de la résolution en énergie.

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