Le gain est calculé pour chaque photomultiplicateur en utilisant les acquisitions LED à faible éclairement comme cela a été précédemment exposé. A partir de la position moyenne du pic du photoélectron unique on peut mesurer un facteur de conversion (nb de canaux ADC) (nb de photoélectrons). La dispersion obtenue - de 7% au démarrage de l'expérience - n'a jamais dépassé 13% grâce à un réajustement des hautes tensions (permettant de revenir à la valeur initiale) après presque un an de fonctionnement. Il existe néanmoins d'autres facteurs de non-homogénéité de la caméra qu'il convient de prendre en compte. Ce sont tous les effets que l'on qualifiera d'optiques, c'est-à-dire ayant lieu en amont du multiplicateur. Ils sont dus :
On peut définir l'efficacité optique comme le produit de ces trois facteurs. La valeur absolue de cette grandeur n'est pas directement accessible mais il est possible d'évaluer des facteurs correctifs à appliquer à chaque voie pour l'amener à la valeur moyenne supposée connue. Il convient de distinguer cette correction de la mesure des gains. En effet, ces derniers peuvent être réajustés en réglant les hautes tensions. Il s'en suivra une meilleure homogénéité du déclenchement.
Au contraire, l'efficacité optique est uniquement une correction a posteriori permettant simplement une meilleure analyse d'image: il serait dénué de sens d'augmenter l'alimentation d'un photomultiplicateur parce qu'il a une moins bonne efficacité optique. On appelle facteur de correction optique d'une voie le facteur multiplicatif à lui appliquer pour que son efficacité optique soit égale à celle de la moyenne de la caméra.