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Le gain des photomultiplicateurs est, par définition, le rapport entre le courant
anodique et le courant photoélectrique après soustraction des courants
d'obscurité. C'est aussi le nombre d'électrons générés par le
multiplicateur pour un électron émis par la photocathode. Dans la pratique, on
peut déterminer facilement le gain d'un photomultiplicateur sans connaître le
flux de lumière incident si le pic du photoélectron unique est bien visible. Sa
position est en effet indépendante de l'éclairement et permet de déduire sans
ambiguité les caractéristiques du multiplicateur si la chaîne
électronique est connue du point de vue de son impédance et de son facteur
d'amplification:
avec le gain du photomultiplicateur, le nombre de canaux
ADC du pic à 1 photoélectron, la charge de l'électron,
le nombre de canaux ADC par coulomb
et le gain de l'électronique utilisée. On peut ainsi,
pour une tension d'alimentation donnée du photomultiplicateur, calculer .
C'est généralement le cas lorsque
est de l'ordre de quelques , ce qui est supérieur à la valeur
désirée lors du fonctionnement standard du télescope. Pour cette raison, les
photomultiplicateurs sont alimentés à la tension supposée nécessaire à
l'obtention d'un gain de pour la procédure de calibrage décrite
ci-dessous. Cette tension est évaluée en supposant une relation du
type
où et sont des constantes qui ont été
empiriquement déterminées pour chaque tube et est la tension.
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Aurelien Barrau
2004-07-01