Le télescope ré-utilise la monture d'un héliostat mis en place par EDF afin de suivre le mouvement apparent de la source visée au cours de la nuit. Il fonctionne donc en mode alt-azimutal (c'est-à-dire avec un axe horizontal et un axe vertical), à l'instar des grands télescopes optiques actuels. Les rotations autour des axes de site et d'azimut s'effectuent à l'aide de moteurs alimentés par batteries pour pallier toute déficience électrique. Elles sont pilotées par un micro-ordinateur et permettent une précision de 0.17 milliradian. Les angles "d'erreur" entre la verticale et l'axe des azimuts ainsi qu'entre l'horizontale et l'axe des sites ont été mesurés et pris en compte dans les corrections de pointé.
Les baies électroniques contenant la totalité du système d'acquisition, les échelles de comptage, l'informatique de contrôle et les hautes tensions se trouvent directement à l'arrière du miroir et jouent donc le rôle de contrepoids vis-à-vis de la monture.
Différentes butées électromécaniques ont été mises en place pour éviter qu'un ordre érroné ou qu'un dysfonctionnement du programme d'acquisition n'induise une collision du télescope avec le hangar.